dimanche 30 décembre 2007

Noël = Choc des idées

Après un peu plus d'une semaine passée dans la maison de mes parents, je crois que je commence à retrouver les raisons qui m'ont poussé à partir. Non pas qu'ils ne soient pas gentils ni accueillant... c'est que je crois que je suis trop différents d'eux. Dans la façon de voir la vie, dans la façon de la vivre, dans les rapports avec les autres. J'aime mon indépendance et j'y tiens.

Ah! Il m'a fait énormément plaisir de passer une bonne partie du temps des fêtes ici... mais je pense franchement qu'il est temps que je parte, que j'aille à mes babioles. Ce sentiment est renforcé par le fait que je me sens presque comme un étranger ici. Pour les autres, je suis le lointain gars de Montréal pour qui on ne connait aucunement ses occupations, ses amis, ses loisirs... Peut-être s'imaginent-ils que je soit un drogué de première qui dors dans les ruelles et qui se tient avec des gens peu recommandables ? Ou peut-être m'imaginent-ils dans des orgies sans fin pleines de jeunes hommes prêts à me dévorer ? Parfois on dirait que c'est le cas.

Une chose est sûre, encore une fois cette année je reviendrai chez moi mi-soulagé, mi-amer car je retrouverai ma vie, certes, mais j'aurai l'impression d'avoir encore manqué l'occasion de leur montré qui je suis réellement.

vendredi 21 décembre 2007

Bye Montréal ! Je reviens dans 2 semaines!

Alors voilà : Je quitte dans quelques heures pour aller passer le temps des fêtes au Saguenay et à Québec.

Je suis néanmoins un peu triste de quitter Montréal... J'aime bien ma vie ici de même que mes amis ! Je vais m'ennuyer ! Bah bah... c'est juste deux semaines c'est pas si pire ! Le party va continuer quand même après !

Je me suis permis de faire un petit bilan de mes 6 premiers mois montréalais:
- L'été fut relativement tranquille... j'étais en phase "adaptation". Nouvelle ville, nouvelle job, nouvelle colocation en couple...
- À partir de septembre, tout a déboulé. J'ai commencé la maîtrise... je me suis fait des amis vraiment super! J'ai commencé réellement à vivre ma nouvelle ville. Sortie, spectacle, implication étudiante etc... ! J'ai également découvert que je me sentais réellement chez moi ici.
- À la fin de l'automne mon couple s'est brisé. Cela m'a néanmoins permis d'apprécier encore plus mes amis qui ont su me supporter. Je me suis également fait de nouveaux amis que j'ai connu par l'intermédiaire de ce blogue... Ils se reconnaitront sans doute... je suis bien content de les connaître enfin ! ;)
- Et me voilà encore sur un nouveau départ... je déménage à mon retour des fêtes. J'ai bien hâte je dois dire. J'ai bien l'intention d'y rester longtemps et d'y faire un chez moi où je serai réellement bien.

En attendant... c'est le temps de faire la fête! Joyeuses fêtes à tous !

lundi 17 décembre 2007

Noël perdu dans malle

Je crois que je n’ai jamais été aussi peu dans l’esprit de Noël. Pas de sapin, pas de décorations, ni chez moi, ni à job, ni à l’école. Pis encore moins dans les autres endroits que je fréquente : métro, bars, épicerie de quartier, resto de quartier. Même pas chez mes amis !

J’ai pas encore acheté de cadeaux, je sais même pas qu’est-ce que je vais acheter et à qui. Il n’y a pas non plus l’ombre d’un peu de bouffe du temps des fêtes dans mon frigo. Et le pire : on dirait que toutes les personnes que je fréquente ne parlent pas de noël.

Étrange ? Je ne sais pas trop. Faut dire que la session n’est pas encore terminée. C’est le jus à job, j’ai davantage envie de sortir que de magasiner et je dois planifier (encore!) un déménagement. Mais je crois qu’une des principales raisons de ça c’est : le célibat. Me trompe-je ?

Quand on est en couple on a la pression de trouver un beau cadeau pour l’autre, la pression de faire fitter tous les partys des familles et amis respectifs, la pression d’être beau, fin et gentil devant la belle-famille etc… Mais c’est aussi un temps de réjouissance pour le couple. Se retrouver, faire des activités qu’on ne ferait pas normalement. Se souhaiter une autre bonne année de bonheur au jour de l’an. Cela va-t-il me manquer ? Certainement.

On dirait alors que mon subconscient cherche à repousser ce genre de moments qui vont faire mal. Ce genre de moments de : « J’aurais aimé que… », « Pourquoi… ? » et les soirs de solitude dans mon lit… froid.

Je ne suis pas en train de dire que le célibat pendant le temps des fêtes c’est la pire chose au monde. Je dis seulement qu’une peine d’amour sans s’y attendre si près de Noël n’est certes pas très réjouissant.

Aime-je Noël ? Certainement. L’aimerai-je cette année ? Je ne peux le dire pour l’instant. Mais ce que je sais c’est que je redoute les moments de solitude.

dimanche 9 décembre 2007

Adieu Malajube ! Mon icône montréalaise !

Pour la dernière fois de la tournée (et donc de l’album!) Malajube se sont donnés en show ! Ils ont terminé cette ère en grande au Métropolis hier soir. C’était magnifique !

La foule, déjà en délire avant même le début du show, ne s’en pouvait plus. Et moi non plus ! Je sais que les gars commençaient à être pas mal fatigué de leur tournée mais ils ont donné un très bon show tout de même !

Ils ont pas mal joué Trompe-L’œil en entier de même que quelques tounes plus anciennes. Une certaine mélancolie régnait tout de même dans la foule. Je me suis même surpris à verser quelques larmes durant Étienne d’Août… Cette chanson me touche davantage dans des moments difficiles :

Parce qu'on aime
Fondre en larmes sous les draps
On s'aime comme ci comme ca
Pour une dernière fois


J’ai lu dans La Presse cette semaine que les gars de Malajube avaient bien hâte que tout cela soit terminé. Ils ont hâte de recommencer à jouer pour le fun, à composer, à s’amuser. C’est comme ça qu’ils se réalisent le plus.

Alors on vous dit Au Revoir, Amusez-vous bien ! Et revenez-nous vite !

lundi 3 décembre 2007

Cet homme va me rendre fou - ou - Faut ben remplacer par quelqu'un d'autre !

Vous aurez vite compris que le titre de ce message n'est pas à prendre au premier degré! Ben entendu je ne vais pas sauter sur le premier venu pour me consoler... Je me permettrai seulement de me jeter sur le premier venu à mes oreilles pour me consoler.

Je sais que je le découvre un peu sur le tard... mais que voulez-vous... au moins je l'ai vu en show avant même de l'écouter attentivement.

Alors voilà le nouvel homme de ma vie musicale :



Xavier Caféïne !

J'écoute son album en boucle depuis 3 jours. Je suis charmé. Totalement. Il m'a. Il me possède.

C'est peut-être pour son côté "faux-rebelle" ou alors pour ses textes et sa musique cinglante. J'aime ça. Ça fite.

Si vous entendez quelqu'un chanter "Cette ville va me rendre fou" quelque part dans le métro : c'est moi.

jeudi 29 novembre 2007

Rétablissement

Premièrement, vous en faites pas… Je ne suis pas mort de tristesse enfermé dans un coin. En fait, je crois que je vis sainement les phases du deuil. Présentement je dirais que je suis rendu à la phase consciente après avoir passé par la phase tristesse et frustration (C’tait hier ça!).

Mais voilà qu’on dirait que je m’arrange pour surcharger mes journées et mes soirées pour être certain de ne pas devoir réfléchir à cela. Et ça tombe bien, car je suis réellement dans le jus à l’école et au travail! Et je suis particulièrement productif. Nombre de mots écrit aujourd’hui à la job : Je dirais au moins 5 000 à 6 000. C’est pas pire quand même !

Et il se trouve que j’ai toujours envie de sortir et de faire la fête. Je pousse mes collègues à la déchéance faut croire!

Mais ne vous en faites pas… je réussis quand même à faire mon deuil, à le vivre. Il n’y a cependant qu’un seul hic : Je dois déménager (oui, oui encore!) pour que je sois complètement rétabli. Alors je cherche et j’ai hâte !

dimanche 25 novembre 2007

Mal à l'échec

Que faire quand l’amour nous glisse entre les doigts ? Que faire quand l’autre se dit incapable de poursuivre ? De ne pas en avoir l’énergie ? Suis-je demandant ?

Malgré le fait que l’autre affirme que je sois une très bonne personne, que je sois beau, que j’aie de bonnes valeurs, que je sois une personne qui ait de l’ambition et qui pourra facilement retrouver l’amour, comment expliquer que cela n’ait su durer ?

J’ai pourtant eu plusieurs occasions de réfléchir sur l’amour et sur la relation de couple avec les échecs amoureux antérieurs. Pourquoi donc un autre se pointe-t-il ?

On dit que la communication est à la base d’une saine relation. Pourquoi n’était-il pas capable de répondre à mes questionnements répétés depuis quelques mois ? La communication ne devient-elle pas inutile si elle n’est pas réciproque ?

J’ai mal, certes. J’ai mal d’avoir perdu l’amour. J’ai mal d’avoir perdu un compagnon de vie. J’ai surtout mal d’avoir encore échoué.

Mais je n’ai pas mal de ne pas avoir essayé, de ne pas avoir communiqué, d’être resté de glace ou de ne pas avoir été honnête. J’ai tout dit, j’ai tout pleuré. Il me reste à extérioriser et à comprendre.

Saurai-je recommencer un jour ?

mardi 20 novembre 2007

Quitter la rue

Après une semaine incessante de slogans estudiantins criés en vain devant les bâtiments de McGill, quoi de mieux que de se retrouver entre amis dans le fin fond du bois ?

N’ayant plus vraiment l’occasion de me retrouver en nature étant, disons-le, un accro de la ville, je croyais avoir perdu tout savoir-faire dans des domaines comme : poêle à bois, dormir habillé, bécosse, faire à manger sans cuisine, pas se laver pendant 2 jours, dealer la paix avec les écureuils volants etc… etc…

Mais voilà que je me surprends moi-même. Je viens d’une région relativement éloignée quand même… on n’avait pas d’électricité quand j’étais jeune…. Des blagues.

C’est que cette fin de semaine je suis allé avec des gens de mon programme dans un chalet dans les Laurentides. Mais c’est pas le genre chalet-moderne-j’ai-une-TV-pis-un-micro-onde-quand-même…. C’est un vrai chalet ! Pas d’électricité, pas d’eau courante, donc pas de toilette, pas de murs en dedans. Juste une grande pièce, un poêle à bois, une table pis un micro comptoir. Point. Rien d’autre.

Étudiant en sciences de l’environnement, on se disait qu’il était plus qu’évident qu’il fallait bien quitter la ville sale et puante pour aller se ressourcer en nature. Et moi, j’ai eu la brillante idée d’embarquer dans le comité social… (c’tait pour les 5 à 7 lol!) Donc, il fallait bien que je montre l’exemple à la multitude et que j’y aille. « Je vas ben finir par retrouver un sac de couchage dans le fond d’un garde-robe quelconque » me disais-je.

J’ai eu un peu peur de m’ennuyer mais c’était VRAIMENT le fun ! C’est souvent dans ce genre de moment et en vivant 48 heures sans arrêts avec les mêmes 12 personnes que tu finis par développer des complicités ! Surtout quand « vérité-conséquence » dégénère à 4 heures du matin sur les détails de ma vie sexuelle ! Enfin, passons.

Outre l’alcool, l’alcool et encore l’alcool, nous avons pu profiter du grand air, entre deux mal de tête, et gravir une montagne qui n’en finissait plus de monter mais où la récompense au sommet en valait vraiment la peine. Et en plus, il y avait vraiment beaucoup de neige ! De la vraie neige là ! Pas de la sloche ! C’tait ma récompense !

Quelqu’un a un chalet ?

mardi 13 novembre 2007

Grève (bis)

Bon, bon ok...

Je sais, il en faut toujours pour faire de la merde. Hier la police a dû intervenir pour disperser des étudiants qui occupaient des locaux durant la nuit. C'est ici.

Mais fallait s'y attendre. Il s'en trouve toujours des crinqués. Tant que la manif nationale de jeudi ne finisse pas émeute ça va être correct.

Parlant de grève encore : Il se peut que les chauffeurs et opérateurs de la STM se prononcent sur une grève aujourd'hui même. Il serait contradictoire pour moi de mettre en doute l'utilité réelle d'une (autre) grève à la STM alors qu'hier je faisais presque l'apologie de ce moyen de pression. Alors donc je subirai sans rechigner et irai m'acheter un vélo usagé.

SOS vélo ça marche encore ?

lundi 12 novembre 2007

Étudier... pas s'endetter !

Bon, je vous ai dit que j’essaierais de vous parlez d’autres choses que de moi alors voilà :

Pourquoi sommes-nous en grève ?

Parce que c’est probablement le moyen le plus efficace pour attirer l’attention des médias, de la population et des décideurs. À condition, bien sûr, que les médias trouvent cela suffisamment « vendeur », étant ce qu’ils sont.

En 2007, le mouvement de grève étudiant est essentiellement tourné contre la hausse nationale des frais de scolarité qui atteindront pas moins de 500$ par session d’ici trois ans. L’argument selon lequel nous avons les frais les moins élevés en Amérique du nord est vrai, mais n’est pas valide pour des raisons sociologiques. Au Québec, nous avons fait des choix de société. Nous avons fait le choix dans les années 60 que la santé et l’éducation seraient des secteurs fortement subventionnés par l’état avec la contrepartie d’impôts élevés. Cela répond à un idéal d’équité et d’égalité des chances. Avec l’augmentation de ces frais, l’équité en prend pour son rhume et croyez-vous sincèrement que cela s’ensuivra une baisse des impôts ? Faut pas être naïfs quand même !

Couplé à cette première problématique, l’UQAM en a une qui lui est bien particulière. Elle s’est engagée, certes, dans des aventures immobilières risquées qui l’ont conduit vers le déficit. Mais en tant qu’organisation publique, est-ce à ses étudiants, employés et professeurs d’en subir les contrecoups ? Est-ce que la formation et la recherche doivent souffrir des ces mésaventures ? Absolument pas.

Mais je vous entends déjà me dire qu’une grève « traditionnelle » a pour but de nuire à son employeur ou aux clients pour créer une certaine pression… alors que dans une grève étudiante, les seules personnes pénalisées sont nous-même… Vous n’avez pas tout à fait tort. Il est vrai qu’à cause de cela, personne ne perd d’argent, personne ne subit d’inconvénients particuliers. Mais le concept de « grève » est fort en soit et c’est celui-ci qui est exploité.

Alors ne vous étonnez pas si vous voyez au moins une manif par jour au centre-ville pendant la semaine… c’est nous!

samedi 10 novembre 2007

Retour ?

Allez-y, traitez-moi de tous les noms… Je ne suis qu’un lâcheur.

Il est vrai, ça fait vraiment une ÉTERNITÉ que j’ai pas écrit sur ce blogue. Et je sais, mes derniers messages n’étaient pas très rapprochés dans le temps… Mea culpa.

Mais, vous me voyez venir, c’est sûr que j’ai plein de raisons pour me justifier : les études exigeantes, le travail toujours trop long mais qui me permet de survivre, les nouveaux amis, les sorties, 5 à 7, implications étudiante, comité X,Y,Z … J’arrive chez moi et je n’ai plus vraiment l’envie d’ouvrir ce pauvre ordi laissé seul, sans utilité.

Ben en fait, on dirait que j’ai plus envie d’écrire à propos de ma vie sur ce blogue. C’était pas supposé être le cas non plus au début, mais ça a fini par le devenir. J’ai pensé vous écrire à propos de la vie culturelle, étant donné que je me suis mis à courir certains shows… mais je ne pourrais prétendre en couvrir beaucoup. Je pourrais vous parler de société et de politique, mais on dirait que j’ai pas une opinion assez tranchée pour le faire. Ça serait trop « analytique » je pense.

Alors donc c’est ce que je me donne comme mission : Trouver un nouvel angle d’approche qui me redonnera envie d’entretenir ce blogue.

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Juste un petit topo sur moi :
Concernant le dernier message : j’ai définitivement plus envie de devenir un PhD… c’est vraiment pas moi. J’ai envie de plonger dans le concret et de résoudre des problématiques dans un environnement de travail qui bouge. Voilà.

À l’université, ça avance à la vitesse de l’éclair. Je vois pas les semaines passer, j’ai jamais le temps de faire tout ce que je veux faire.

On est en grève aussi. Cette semaine seulement. C’est le propre de l’UQÀM faut croire… Pis que j’en entende pas un me dire : « T’aurais du aller à l’U de M »…. Au moins nous autres on réagit !

Ah oui, et le manque de lumière m’affecte. Des solutions ?

vendredi 21 septembre 2007

Ph.D.?

Drôle de titre me direz-vous... Je suis en plein questionnement sur mon avenir... et sur ce que je recherche (comme d'hab quoi!).

C'est que, voyez-vous, je l'ai relativement toujours eu un peu facile pour ce qui est des études. Tout me rentre dans la tête. Et j'ai un esprit logique implacable. Mon seul problème c'est que j'ai de sérieuses tendances à la procrastination... comme vous le savez probablement.

Je me suis fait dire milles fois, à travers mes recherches de groupe de recherche... et éventuellement de directeur(trice) de recherche, que je ferais un bon docteur... dans le sens de Ph.D. là pas de médecin ! Moi qui, au cégep, voulait même pas aller à l'université ! lol ! On m'a dit aussi que je ferais un bon prof au cégep... !

Mais donc, voilà j'ai fini par trouver une autre job. Relativement la même chose que je faisais avant. Et je continue les études en même temps.

Mais la question c'est : Jusqu'où ?

Suis-je game de me lancer dans l'ultime périple qu'est le doctorat ? Non plutôt : Suis-je assez fou pour faire une connerie du genre ? Hmmm... Faut pas que je sous-estime ma capacité à faire des conneries.

Comment on fait pour savoir réellement ce qu'on est ? Suis-je fais pour la recherche? Pour l'enseignement ? Pour être professionnel ? Aurais-je la force de ne pas toute crisser là ?

Pour pousser la réflexion... je visionnerai en boucle Le déclin de l'emprire américain qui met en scène la déchéance de la société... vu à travers les vies perverses d'un groupe d'intellectuels notoires.

Suis-je un intellectuel ?

vendredi 7 septembre 2007

De l'amitié

Oui oui je sais je sais... vous aller me chicaner... avec raison... je suis pas très assidu à ce blogue... Et je sais que je suis pas très productif sur les commentaires non plus... je ne suis plus au bureau... je n'ai plus de bureau en fait...

Alors je vais écrire quand même pour les... disons 3 lecteurs qui me reste... lol

Je suis toujours en "vacances forcées"... mais au moins j'ai recommencé les cours et j'ai pas mal de choses à faire !

Je suis vraiment HYPER content de mon choix... c'est vraiment intéressant... je m'amuse à mes cours... j'ai hâte d'y aller... bref je trippe ! et j'en suis bien content !

Mais là où je veux en venir dans ce message qui s'intitule "De l'amitié" c'est qu'au fond... le plus difficile et le plus stressant pour moi au début n'a pas été la rentrée comme telle... mais bien le stress de vouloir connaître les gens et que les gens veuille me connaître... voyez ?

Je crois que c'est réellement quelque chose qui a accaparé mon esprit cette semaine. À chaque pause... ou heure de lunch à l'université... je me dis : bon là il faut que j'aille parler à quelqu'un... il faut que je me fasse des amis...

C'est que voyez-vous... je ne suis pas naturellement porté à aller naturellement vers le gens... j'ai toujours peur de leur dire n'importe quoi... d'avoir l'air con... ou quelque chose comme ça....

Je ne suis pas antisocial au fond... j'ai juste peur de briser la glace... j'ai l'air distant quand on ne me connait pas... Mais depuis quelques années... on me l'a assez fait remarquer que je déplois réellement des efforts considérables pour me forcer à aller vers les gens.

Et ça marche!

Cette semaine j'ai pu discuter avec plusieurs nouvelles personnes... qui, au fond, ont certainement les mêmes préoccupations que moi en terme de relations interpersonnelles. Et le fait d'être gai (oui oui!) ne nuit pas outre mesure à part quelques silences vite passés.

Et diantre que ça fait du bien de voir du monde ! J'ai passé l'été reclu dans mon bureau, littéralement, à travailler sur des affaires plates qui vont finir anyway sur des tablettes poussiéreuses.

Enfin, la rentrée a souvent été pour moi signe de contrainte... mais réellement celle-ci est signe de renouveau!

À quand le prochain 5 à 7 ?

mercredi 22 août 2007

Vacances forcées

C'est bien connu, nous vivons dans une société de prêt-à-jeter, prêt-à-remplacer, prêt-à-utiliser... Même le marché du travail n'échappe pas à cette logique...

Les jours de la sécurité d'emploi mûr à mûr, des avantages sociaux sans fin sont comptés.. sauf pour les babyboomers membres de la clique CSN-FTQ-CSQ-SCFP....etc...

C'est que, voyez vous, travaillant à contrat, une épée de Damoclès me pend constamment au dessus de la tête... et à tous les quatre mois me frise le toupet lors du grand requestionnement entourant le possible renouvelement.

Mais cette fois-ci à une semaine de la date butoir, on a décidé que je devais m'arrêter de travailler là, maintenant, tout de suite pour garder une certain nombre d'heures en banque... AU CAS où on aurait des choses urgentes à me faire faire AU CAS où on voudrait m'employer à quelque chose avant de me redonner un contrat en bonne et due forme.

Voilà donc je me retrouve en congé forcé... Loin de m'en plaindre cependant, je me sens tout de même un peu... comment dire... utilisé voire instrumentalisé comme si je n'étais qu'un piètre moyen de production que l'on peut mettre à on ou à off dépendemment de comment l'on se sent.

Bon bon... OK... mon discours fait un peu marxiste de bas étages me direz-vous mais c'est réellement comme ça que je me sens! Comme un ligne de montage que l'on a arrêté parce que les stocks s'accumulent.

Mais, paraît-il qu'il faudra s'y faire nous, génération Y* qui devrons vivre avec la précarité d'emploi sous toutes ses formes. Au fond... est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

En attendant, je vais pouvoir préparer ma rentrée... me perdre intentionnellement dans des arrondissements inconnus de cette ville.... et j'ai décidé de me remettre à la photo... j'ai ressorti de la poussière mon Pentax... pas numérique pour deux cenne... mais ya pas un appareil numérique qui accotte ça encore !

Et ah oui j'oubliais... faut que je me garde disponible en tout temps pour eux... magnifique non ?

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* La génération Y comprend grosso modo ceux qui ont présentement de 14 à 28 ans... bref ceux qui répareront les pots cassés laissés par les babyboomers...

mercredi 15 août 2007

Démocratie

Je vous invite fortement à aller répondre au questionnaire de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (fam: Accommodements raisonnables). C'est ici.

Il est rare qu'on nous demande notre avis... et il est encore plus rare qu'on nous le demande de façon virtuelle. Habituellement on doit se rendre physiquement aux consultations publiques.

Répondez car habituellement il n'y a que les gens qui ont des positions extrêmes qui se donne la peine de répondre. Plus il y aura de gens qui répondront, plus les réponses seront nuancées... et ce genre de débat n'a besoin que de nuances.

vendredi 10 août 2007

Procrastination et littérature

Aujourd'hui vendredi, j'ai décidé que je travaillais à la maison.

Pourquoi ?

- Parce que ça me tente
- Parce que anyway il n'y a personne au bureau
- Parce que je peux tout faire à partir de chez nous
- Parce que je suis pas obligé de m'arranger les cheveux, de m'habiller convenablement etc...
- Parce que je travaille tout aussi efficacement chez moi... hmmm... pas sûr.

Pour vous donner un aperçu de la chose : Je me suis levé à la même heure que d'habitude, douche, déjeuner etc... mais j'ai aussi fait la vaisselle, parti une brassée de lavage, passé le balai, ramasser un peu le salon, fait une mise à jour de mon iPod...et maintenant vous écrire un post.

Bref, on dirait que je m'arrange pour repousser le plus loin possible le moment où il faut que je travaille, que j'active mes neuronnes. Je procrastine. C'est un peu dans le même sens que ce dont je vous parlais dans mon message "De la nécessité d'être dans le jus". Je crois que c'est réellement problématique avec moi.


Dans un autre ordre d'idée, puisque je trouve ma vie franchement plate ces temps-ci, je me suis lancé dans de nouvelles lectures. J'ai acheté le recueil de nouvelles de Fred Rappaz "Exil au Rappazhitan". Je l'ai sérieusement dévoré d'un couvert à l'autres en moins de 48 heures. Bon, vous me direz qu'il est pas ben ben long... mais quand même ! Je vous le conseille fortement pour ceux qui aiment bien son style. J'aime vraiment la façon dont il joue avec les mots... ça fait sourire, ça divertit.

jeudi 2 août 2007

Montréal/Québec/Chicout

Faute d'avoir des vacances digne de ce nom (comme vous pouvez le voir, ça m'affecte vraiment ces temps-ci), je peux tout de même étirer mes fin de semaines! Je ne travaille pas vendredi et lundi !

Planning non officiel :
Jeudi soir : Show de Tricot Machine aux Francos! J'ai vraiment hâte !
Vendredi : Départ pour Québec, voir Caro et son nouveau bébé!, aller au 45 nord, ou autre beuverie.
Samedi : Déjeuner avec des amis, se promener et flâner avec des amis, terrasser avec des amis, barbecue avec des amis et party avec des amis !
Dimanche : Départ pour Chicoutimi à l'heure des poules, Kayak avec mes parents, convaincre ma soeur de pas rentrer travailler, voir Jen!
Lundi : Faire quelques trucs qui valent la peine à Chicout et penser aux 550 kms qu'il me faut parcourir pour le retour à Montréal... et éventuellement les parcourir.

Je sais bien que cette fin de semaine est une grosse fin de semaine à Montréal (Divers/Cité, Francos...) mais c'est pas mal la dernière fois qu'il me sera possible d'aller à Chicout avant.... Noël probablement.


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Finalement je suis allé au YulBlog hier soir. C'était kool ! Même si je suis une personne un peu gênée à prime abord... mais j'ai quand même pu parler à quelques personnes ! J'étais surtout content de voir Virge et les autres visiteurs de Québec : Joanie, Gabriel et Dave. Ça m'a permis également de mettre des faces sur quelques noms !

Merci Virge de m'avoir convaincue !

lundi 30 juillet 2007

De la nécessité d'être dans le jus

Bon, OK... ça fait vraiment une éternité que j'ai pas écit sur ce blogue...

Que se passe-t-il dans la vie de Stéphane qui puisse l'empêcher d'écrire...

Facile : C'est l'été.

Je sus vraiment dans un beat de vacance malgré l'inexistance de vacances dignes de ce nom.

Je travaille toujours. Tous les jours.... de la semaine. J'ai pas arrêté du lundi au vendredi depuis... un an environ. Pis je commence à être solidement tanné.

En fait, je dirais même plus : Je suis complêtement démotivé au travail. J'ai vraiment AUCUNE envie de me lever le matin. Même que parfois j'ambitionne pas mal : Je me lève vers 8h15-8h30... pis j'arrive au bureau vers 9h15-9h30.... 9h45 même...

Mais ce qui est le plus plate c'est que ça a vraiment une influence dans toutes les sphères de ma vie... Du coup, j'ai plus envie de faire des choses qui font appel à ma concentration.... et je suis franchement pu capable de fixer un écran d'ordi.

J'ai juste envie de fouèrer, de danser, de boire pis de me coucher tard.

Pis quand je feel de même c'est vraiment parce que j'ai aucun défi à relever dans ma vie à court terme. Ça me coupe court à tout.

Avec ce job, je me suis vraiment rendu compte que j'avais besoin de pression pour bien travailler. Pas que j'ai besoin que me pousse dans le dos, j'ai besoin d'un échéancier, d'une heure de tombée, d'être dans le jus quoi !

Ouais, ouais... J'ai vraiment besoin d'être dans le jus. J'ai besoin de courrir partout, j'ai besoin d'être stressé, j'ai besoin de pas dormir, j'ai besoin de pas voir le temps passer.

Dans ma vie ça me prend une job qui me donne ça. Sinon je vais crever. Je pense que c'est pour ça que ça m'a toujours fait peur de NE PLUS aller à l'école. J'ai besoin d'une fin de session, j'ai besoin d'examens, de dates de remise.

Vous allez me traiter de fou... hmmm je le suis peut-être un peu probablement. Mais c'est réellement dans des situations de grand stress que je me sens réellement VIVRE.... et les vacances sont encore bien meilleures quand elle sont bien méritées.

vendredi 6 juillet 2007

Pas le droit d'exister ?

Non mais c'est quoi là? Avez-vous vu? À Québec, un jeune gai a été battu par quatre "skins" dimanche soir passé. L'article du JDQ est ici.

Je pensais pas que ça pouvait exister encore aujourd'hui. Ben... je suis pas naïf tout de même... je sais que des gais se font tabasser, écoeurer, taxer... c'Est pas admissible... mais de façon tout aussi gratuite c'est encore bien pire.

Ça fait peur je trouve. Dire que j'ai passé là, à la Place d'Youville, des centaines de fois à des heures tout aussi tardives sans jamais me dire que ça pourrait arriver là, ici... "y'a trop de monde qui passe... ça se peut pas, je suis pas dans une ruelle dans Saint-sauveur" que je me disais.

Pourtant j'ai déjà passé proche moi aussi d'être dans la même situation. Je crois pas vous l'avoir déjà raconté.

C'était en mars 2006 je crois, je revenais de "veiller" au Drague et je marchais nonchalament vers Limoilou comme d'habitude avec un ami. Bien évidemment, je dois passer par la basse-ville... et ayant foi en la sécurité absolue de la ville de Québec, je passe toutes les fois par la rue DuPont... devant l'ancien mail et quelques tavernes douteuses fréquentée par des gens peu fréquentables.

Passant justement devant le mail, deux gars nous arrêtent et nous demandent avec une classe certaine :
"Vous êtes-tu fifs vous autres?"

Moi ami qui, Dieu merci, est intervenant social, de lui répondre :
- Quelle importance ça a?
- J'aime pas les fifs, pis j'ai toujours envie de leur crisser une volée.

Moi j'étais complêtement muet, frigorifié, la main sur mon cellulaire déjà prêt à appeller la police.

Moi ami poursuit :
- Et est-ce qu'on peut savoir pourquoi au juste t'aime pas les fifs?
- Parce qu'ils m'énarvent, je suis pas capable.
- Tu crois pas que c'est pas une bonne raison? Tu veux-tu une cigarette?

Voilà, la paix a été achetée avec une cigarette offert au gars et à son ami. On s'allume nous aussi pour faire "copain-copain".

La gars ajoute : "En tout cas vous autres vous êtes pas pareil, vous m'avez regardé dans les yeux pis vous m'avez donné une cigarette, bonne soirée"

Ouff ! Échappé belle comme on dit ! Nous avons poursuivis notre chemin, abasourdis, mi-traumatisés, mi-rieurs face à la situation.

Y serions-nous passé nous aussi si ce n'avait été de mon ami qui a pris la situation en main avec calme ? Peut-être.

Chose certaine, ça fait peur. Moi qui a toujours cru qu'ici au Québec, il se passait jamais rien. Que l'homophobie agressive était une chose qui se passait juste aux États-Unis. Ça l'air que non !

Des histoires comme ça ça me donne le goût encore plus de continuer à m'impliquer dans des organismes qui font la lutte à l'homophobie... pas vous ?

jeudi 5 juillet 2007

Perdu dans malle...

Bon, je sais, je sais... Je suis pas particulièrement productif ces temps-ci... mais c'est l'été !

J'apprivoise tranquillement ma nouvelle ville et ma nouvelle vie. J'essai de profiter de l'été en essayant de tout voir et de tout faire. Je me suis même fait une checklist de ce que je veux voir en terme de festival et d'événements.

Je trouve cependant un peu plate de manquer le festival d'été de Québec parce que d'habitude c'est pas mal kool et cette année promettait de l'être aussi. Mais j'ai déjà commencé à acheter un certain nombre de billet pour les francofolies.. dont Tricot Machine !

Et puis on dirait que je suis comme tombé dans un petit down... Pas que je sois tiste ou quelque chose du genre... c'est plus ce que je pourrait appeller : le down post-déménagement. Au cours des derniers mois, toutes mes énergies étaient concentrées à ce changement qui s'en venait. Mais maintenant qu'il est passé, c'est comme si je n'avais pas vraiment de but à court terme... à part travailler et me demander ce que je pourrais bien faire en fin de semaine.

J'ai pensé m'accrocher au fait que j'allais recommencer les cours en septembre... mais c'est un peu loin... et quand c'est l'été c'est pas très plaisant de penser à la rentrée.

Alors en attendant, je m'amuse à me promener au quatre coins de la ville en observant... et en essayant de profiter de l'été !

(Je vais essayer d'écrire plus souvent je vous le jure! lol!)

mercredi 27 juin 2007

Bonjour Montréal !

Voilà, c'est fait, je suis rendu.

Et tout compte fait, le déménagement s'est bien déroulé à part quelques ratées avec le camion. (Croyez-moi c'est la dernière fois que je fais affaire avec U-Haul!)

Évidemment, trois jours après le déménagement, il reste toujours des boîtes qui traînent par terre, des cossins éparpillés par-ci par-là et des millions de choses à acheter !

Mais là je suis TRÈS content que ce soit fait et terminé! L'appart est fonctionnel... ce qui donne une impression qu'il ne reste plus rien à faire. Mais j'ai déjà recommencé à travailler... donc ça ira à la fin de semaine.

Autre nouveauté : J'ai un nouveau bureau bien sûr. Malgré le fait que l'édifice soit en constante rénovation, c'est très agréable ! En plus qu'il est situé en plein milieu du Plateau... (les perspicaces pourront deviner où c'est!)
Quelle n'a pas été ma première joie que de voir quel paysage j'ai droit juste en tournant légèrement la tête vers la droite :



Vous êtes jaloux hein ! M'as-tu vu ça c'te belle montagne là toi !

J'ai pas encore fait grand chose pour "profiter" de ma nouvelle ville... pas eu le temps de me promener, de terrasser, de magasiner etc... Mais ça va venir !

Pour l'instant je me ressens pas encore la "manque" de Québec... ni encore le "vertige" d'une nouvelle ville... comme si j'avais pas réalisé tout à fait encore...

Mais je me suis toujours senti bien à Montréal. Je me suis toujours senti chez moi. Mardi matin j'ai pris l'autobus au coin de la rue pour aller travailler comme les autres qui étaient là comme si de rien n'était... comme si j'avais toujours fait ça. C'est probablement bon signe.

Cette semaine donc, j'étudie attentivement les horaires de la STM (lol!), je tâche de trouver une place à tous ces cossins qui traînent et je me ferais bien une petite sangria sur une terrasse !

Ah oui, appel à tous : Mon déménagement m'a laissé orphelin de cheveux. Je me cherche un coiffeur(euse) compétent(e) et qui a de bonnes idées ! Des références ? ;)

jeudi 21 juin 2007

Au revoir Québec...

Au revoir, ville adoptive... il ne me reste que deux jours pour te contempler...

Au revoir, amis adoptifs... nous nous reverrons bientôt j'espère...

Au revoir, amis de longue date... ce n'est pas la distance qui nous fait peur...

Au revoir Québec... J'ai bien aimé vivre avec toi... Reviendrai-je ?

mercredi 20 juin 2007

Réflexions...

Je sais, je sais... vous la connaissez probablement déjà tous cette phrase mais elle n'avait encore jamais attiré mon attention :

«L'amour, ce n'est pas deux personnes qui se regardent dans les yeux, c'est deux personnes qui regardent dans la même direction.»
- Saint-Exupéry

C'est simple, c'est ça. Ça ne peut être plus clair. J'adhère.

Et vous?

lundi 18 juin 2007

Le feu est pris

Je trouvais justement ce matin que ça sentais le feu dans la ville... exactement comme quand il y a des feux de forêts à Chicout.

C'est ainsi qu'Environnement Canada me donna raison ce matin avec cette toute petite icône toute cute sur la page des prévisions météos pour Québec :



Pourquoi pas ! Ça l'air qu'asteur la fumée fait partie des prévisions autant que les nuages et le soleil !

jeudi 14 juin 2007

Électro sauvage


Qu'est-ce que ça donne quand on mélange le bois, les cailloux, les branches, la terre, le sable, l'eau, la rivière, l'inspiration que procure la nature brute et quelques gars ne vivant que pour la musique ?

Ça donne : The National Parcs.

Non non, je ne suis pas un inculte de la langue de Shakespeare... je sais que Park s'écrit avec un "K"... c'est le nom du groupe que est comme ça... et dévoile par le fait même ses prétentions bilingues.

The National Parcs c'est le mélange de l'inspiration procurée par des escapades en nature profonde, avec un peu d'échantillonage des bruits ambiants, des infinies possibilités que procure la musique électronique et agrémentée d'harmoniques vocales tirant sur le R&B. Ça donne des résultats hyper intéressants!

Et le plus beau dans tout ça c'est que c'est un groupe québécois (montréalais de surcroît!) qui vient ajouter son talent et sa fraîcheur sur la scène musicale québécoise particulièrement bouillonnante ces temps-ci. Il est intéressant de voir que plusieurs groupes vont vers des avenues musicales jusqu'ici inexplorées au Québec !

Je vous invite fortement à aller voir leur MySpace où vous pourrez écouter quelques pièces de leur premier album : Tibervision : http://www.myspace.com/thenationalparcs



****************************EDIT******************************

Les filles de P45 dans le bocal l'expliquent encore mieux que moi... et en vidéo !

http://p45.ca/audio-video/video/p45-dans-le-bocal/p45-dans-le-bocal-avec-the-national-parcs/

vendredi 8 juin 2007

Nostalgie ménagère

Qui dit déménagement, dit boîte. Et qui dit boîte, dit sortir tout ce qui était enfoui au plus profond de tous les garde-robes et de tous les tirroirs.

Dans ceux-ci se cachent souvent des trésors. Des objets qui nous rappellent un tas de trucs, des choses oubliées que l'on se promet de ne pas ranger si loin, des vêtements qu'on croyait démodés mais qui ne sont pas si terribles après tout.

Alors donc, depuis quelques jours, je fais du ménage dans mes trucs, question de ne pas tout trainer inutilement. C'est fou la quantité incroyable de trucs que l'on peut ramasser ! Je me force donc tant bien que mal et me défaire d'un certains nombre de choses... et cela me prend parfois toute la volonté du monde. À chaque objet je dois m'arrêter.... réfléchir....et me poser la question qui tue : Est-ce absolument nécessaire ? La plupart du temps la réponse est tout aussi mortelle : Non. S'ensuit donc une querelle interne avec moi-même... entre raison et passion... Le refus de m'encombrer encore encore d'objets inutiles ou l'attachement émotif irrationnel à de simples objets.

Mais j'aime bien cependant perdre un temps fou à regarder et à me remémorer tous les souvenirs reliés à ces choses et particulièrement aux photos, albums de finissants, vieux agendas, des notes personnelles éparpillées à travers des vieilles notes de cours, des lettres d'ado pliés en 28, des cossins rammassés ça et là mais qui signifient quelque chose, des clés d'une voiture aujourd'hui écrapoutie dans une cours à ferraille... c'est ce genre de choses que j'ai de la difficulté à me défaire.

Poids inutiles ou souvenirs bénéfiques ? Les meilleurs souvenirs sont-ils dans la tête ?

mercredi 6 juin 2007

Avant-gout

Lundi je suis allé faire un petit saut rapide à Montréal... un peu comme un petit avant-goût avant de réellement faire le grand saut dans un peu moins de trois semaines.

J'avais une bonne raison : Réunion d'information pour mon futur programme de maîtrise... mais bon... je dois avouer que ce n'était absolument pas obligatoire que j'y aille... mais disons que ça adonnait bien puisque j'avais réellement envie d'y aller.

Je me suis donc levé à l'heure des poules, ce qui pour moi est une épreuve absolument considérable, pour m'abandonner sur la très bucolique autoroute 20. Approchant de la toute aussi bucolique Ville de Longueuil, j'ai commencé à stresser sur l'amplitude de l'heure de pointe, rechignant à l'idée de perdre de précieuses minutes d'une façon aussi pitoyable tout en polluant inutilement l'atmosphère qui n'a pas besoin de CO2 supplémentaire. Mais bon, cela n'a qu'ajouté un argument à la longue liste concernant mon refus catégorique d'être un jour un banlieusard.

Je suis donc arrivé légèrement en retard à cette réunion... mais j'ai rien manqué d'important.

Sans faire la liste exhaustive de ce qui a été dit, je peux affirmer que ça m'a vraiment réconforté... un peu comme si les bouts de papier ou c'est écrit "ADMISSION DÉFINITIVE" devenaient réalité. Je pouvais entendre quelqu'un de vive voix me dire ce qui allait m'occuper pour les deux prochaines années. J'ai également pu discuter avec quelques nouveaux futurs collègues !

Je crois que j'ai réellement fait un bon choix. Le programme est axé sur l'intervention professionnelle et non pas sur le "pelletage de nuage" une chose que je suis foutument tanné de faire et qui ne m'a pas quitté depuis le début de mon aventure universitaire. Il y a deux stages qu'il faut trouver soit même! On nous a donné des outils et des pistes pour commencer à réfléchir à un stage éventuel... bref à identifier les endroits qui nous parraissent intéressants. J'ai un faible pour le monde municipal... car je suis un fervent partisan de l'initiative et des actions locales. Mais bon... on verra je ne suis fermé à rien pour l'instant !

Tout pour dire que je suis réellement charmé et que j'ai vraiment hâte au 5 septembre... début officiel !

J'ai poursuivi ma journée en allant travailler... je sais... c'est pas très excitant mais fallait pas que j'abuse trop des bonnes choses. Mais bon... l'organisation pour laquelle je travaille ayant ses bureaux sur le Plateau... ce fut ma maigre consolation. (Je vous ferai un jour un post sur mon travail!)

Pour terminer, je suis allé faire mes choses montréalaises préférées : Marché Jean-Talon, Marché Maisonneuve, Parc Lafontaine, Avenue Mont-Royal, et mon futur chez moi : Promenade Masson.

Observation météo : Le climat est vraiment plus clément à Montréal on dirait : Il était supposé de pleuvoir toute la journée mais j'ai reçu à peine quelques gouttes et quand je suis revenu à Québec c'était l'apocalypse. Définitivement je le dirai toujours, Québec a vraiment le climat le plus poche de la province !

jeudi 31 mai 2007

Kioute

Je vous invite à regarder ce petit vidéo... c'est une pub d'un organisme faisant la prévention du VIH. Très amusant et touchant !

vendredi 25 mai 2007

"Vous êtes pas tanné de mourir bande de caves?"

3000 degré sous le soleil ces jours-ci et qu'est-ce qu'on voit poindre à l'horizon ? Notre ami le smog ! Je dis "notre ami" parce qu'on le voit de plus en plus souvent, même l'hiver asteur ! Oui, oui !

Gens des régions éloignées vous vous pensez à l'abri ? Détrompez-vous, car vous vous faites empolluer vous aussi dans le fin fond du Bas-Saint-Laurent et du Saguenay !

Quand la pollution devient visible comme ça, ça me frustre. Ça me met en tabar***. Moi, je me force. J'ai choisi d'habiter en ville : je marche tous les jours pour aller travailler, je prend la bus quand je vais loin, je prend la bus quand je vais dans une autre ville, je choisis des commerces à proximité etc... bref, je vis très bien sans char et je vois pas le moment où je vais en avoir un.

Alors pourquoi moi je dois également me faire empolluer ? Parce que M. Untel de Beauport viens travailler au centre-ville avec son Ford F-350 ? Parce que Ti-coune de Vanier viens prendre une bière avec son Mitsubishi Eclipse ?

Ça me pue au nez de vivre dans la ville avec le plus de kilomètre d'autoroute par habitant. Après le monde trouve le moyen de chialer quand ya du traffic. Dépenser des millions pour allonger une autoroute qui mène nulle part pas de problème, mais donner un service transport en commun décent... impossible !

La meilleure : Dans un nouveau développement (Les Méandres) le RTC dans un souci d'inciter les gens à prendre l'autobus crée le magnifique parcours 81 qui passe au coeur de ce nouveau quartier. Ben croyez le ou non, des gens ont pris la peine de se rencontrer pis de faire un méga pétition pour que l'autobus arrête de passer !!!!!! Ça fait du bruit, qu'ils disent.... ça me tue.

Le problème au fond c'est l'étalement urbain aditionné du culte de la voiture. Ça donne ça. Ça donne l'ADQ pis la Mairesse. Pis ça donne des horreurs de développement résidentiel : Shanon. C'est tellement loin ! C'est tellement laid ! Pis en plus leur eau est contaminée.

Solution : 1- Mettre un moratoire sur l'expansion des villes. 2- Encourager la densification du territoire déjà développé. 3- Plus dense = plus rentable pour le transport en commun. 4- Taxer les gros pollueurs, récompenser ceux qui font des efforts. 5- Pour ceux qui veulent absolument rester en banlieue : Favoriser la densification commerciale et résidentiele autour des infrastructures de transport en commun, ex: Gare de train de banlieue. J'en entendu dire qu'il y avait un début de peut-être quelque chose dans le genre autour de la gare de Mont-Saint-Hilaire.

C'est facile au fond d'éviter de polluer, faut juste changer ses habitudes !

Donc voilà, c'était ma frustration environnementale !

mercredi 23 mai 2007

Ceci est un événement !

Wow ! Jean-Fi a mis son blogue à jour! Faut voir ça!

mardi 22 mai 2007

Combien de temps... suite et fin

Je sais je sais... je panique trop vite... c'est un peu dans ma nature !

C'est que, bon, je me sens un peu abandonné... mais je survivrai!

Disons que je vis présentement un grand moment de stress, un vertige devant l'inconnu, devant de nouvelles situations. J'ai cette tendance à tout vouloir intellectualiser, à essayer de tout comprendre, à avoir le contrôle sur mes sentiments.

Mais ce matin autre chose m'a frappé à la figure : C'est fou comme il ne sert à rien dans la vie d'être stressé de la sorte. J'ai parfois l'impression que ça me ronge, que ça me tue à petit feu. J'ai donc pris la "résolution" d'arrêter de m'en faire avec tout, de prendre ça kool, bref, de laisser les choses aller un peu...

Ce matin j'ai très envie...

De la dernière partie de : La Monogamie...

Quand tu rugis, tu rougis
La bouche pleine de confettis
Et tu danses, danses, danses, toute la nuit
Et je chante sans soucis
Que la vie est belle sans jalousie
Et tu danses, danses, danses, toute la nuit

lundi 21 mai 2007

Combien de temps ?

Dites-moi :

Combien de temps est-il décent de ne pas donner de nouvelles à quelqu'un qu'on aime ?

Si le temps se prolonge, est-ce le signal de quelque chose ?

Combien de temps un esprit sain est-il capable de résister à cette pression ?

Si le temps s'écoule trop, que se passera-t-il ensuite ?

vendredi 18 mai 2007

Ça y est : J'ai la chienne

Je savais que ça finirait bien par me rattraper un jour. J'ai peur de partir.

Tel un vertige, les nouveaux départs sont toujours des choses enivrantes mais si stressantes. C'est comme tourner "La Mort" au Tarot... ça te fait peur, mais tu sais pertinemment bien que c'est quelque chose de positif, quelque chose qui te permettra de passer à autre chose.

Alors voilà tout : J'ai peur de déménager à Montréal. Ça fait des lunes que c'est prévu, que j'ai hâte, que j'y pense sans cesse, que j'imagine ma nouvelle vie... mais j'ai peur soudainement d'y être mal... de me sentir seul, de me sentir avalé par le monstre.

Certes, ce n'est pas une première. J'ai fait le grand saut déjà quand je suis parti de mon Saguenay natal pour Québec. Mais je pense sincèrement que ça ne sera pas pareil. Ici, j'avais des amis qui m'attendait. Les régions étant ce qu'elles sont aujourd'hui, tous mes amis de là-bas étaient partis ou sur le point de partir pour un avenir meilleur vers la Capitale ou la Métropole.

Je quitterai donc une vie sociale relativement bien remplie. Mes vieux amis d'adolescence mais aussi, et surtout, mes nouveaux amis que j'ai connu ici. Je parle ici des ces gens qui m'ont beaucoup fait grandir, de ceux qui ont partagé mes bonheurs et mes peines, de ceux avec qui j'ai flirté, même de ceux avec qui j'ai aujourd'hui des différends mais avec qui j'ai vécus de très beaux moments et que j'apprécie toujours malgré tout. (Notez ici une tentative de message subtil).

Je ne pars pas seul, certes, je connais bien quelques personnes avec qui j'ai bien l'intention de faire revivre l'amitié (c'est toi ça Marie!) et de nouvelles personnes connues au hasard que j'espère connaître davatage, dont quelques blogueurs !

Seulement, j'ai un gros problème : Je ne suis pas (ça l'air!) une personne facile d'approche. On m'a souvent reproché d'avoir l'air bête quand on ne me connait pas... Mais je crois bien avoir réussi à surmonter partiellement cet obstacle (Qu'en dis-tu Jeune Homme? ;))

Vais-je revenir à Québec ? Je ne sais pas. Je crois être essentiellement une personne "de ville", de grande ville même. Peut-être tomberai-je encore davantage amoureux avec cette Île urbaine ?

Le fait de toujours retourner la question sous tous les angles me fait parvenir toujours au même constat : Je crois que malgré ma peur, j'en ai réellement besoin. J'ai besoin de changer d'air, de voir autre chose, de me sortir du patern dans lequel je suis ici.

J'ai hâte, mais maudit que j'ai la chienne.

Ce matin j'ai très envie...

D'Étienne D'Août :

Parce qu'on aime
Fondre en larmes sous les draps
On s'aime comme ci comme ca
Pour une dernière fois

Mais s'il te plaît
Ferme la porte derrière toi
Et quand tu reviendras
Je serai près de toi

Et si tu m'aimes
Serres-moi fort dans tes bras
Est-ce qu'on ne s'embrasse pas
Pour une dernière fois


Ne vous en faite pas, la soirée d'hier s'est très bien passée! C'est juste que ce matin je feel un peu mélancolique et nostalgique...

mercredi 16 mai 2007

Invitation personnelle

Je vous invite tous et toutes personnellement au cocktail de clôture de la Journée internationale de lutte à l'homophobie. Ce sera également l'occasion de faire le lancement du tout nouveau site de Glöb consacré à la vie sociale et communautaire des LGBT de la région de Québec !



Cette merveilleuse activité "Glam & Trendy" se tiendra jeudi au City Bistro au 585 Charest Est à compter de 19h ! Rien de très compliqué, quelques martinis, lancement du site, de la jasette et beaucoup, beaucoup de beau monde ! En espérant vous y voir !

lundi 14 mai 2007

Voilà, il s'agit bien de la fin

Alors voilà, le mail Saint-Roch est à sa dernière phase de démolition. Des badauds, désoeuvrés, assistaient à sa mort.


Personnellement je trouve que c'est une bonne chose. C'était laid et en plus ça va permettre une revitalisation du secteur. En plus, il y a de superbes bâtiments qui sont là et qui sont cachés depuis les années 60 ! Quel gâchis !

Mais il est vrai que cet endroit était souvent le dernier endroit où les gens du quartier, majoritairement défavorisés, pouvaient se retrouver pour fuir la solitude et la déprime. L'été c'est pas trop grave, mais l'hiver ? où vont-ils aller ?

Mais malgré tout, je crois que le résultats sera positifs pour tous.

vendredi 11 mai 2007

Banlieues et Conservatisme

Un excellent article de Louis Balthazar (qui fut un des mes profs!) sur les liens entre la pensée conservatrice et le mode de vie banlieusard.

http://www.ledevoir.com/2007/05/11/143008.html

Très intéressant !

mercredi 9 mai 2007

Adieu antre lesbien

Hier soir, c'était le dernier soir.

L'Amour Sorcier (affectueusement appellé l'AS) fermera ses portes cette semaine et hier c'était donc le dernier mardi "draft à 1,50$" tant couru par la multitude gais et lesbiennes de cette ville.

Autant vous dire tout de suite qu'il y avait du monde en masse ! Évidemment tous empillés les uns par dessus les autres sur la terrasse si merveilleuse de ce bar. S'asseoir ? Pas question ! Il y a trop de conversations à tenir et trop de bière à boire pour ça !

J'ai revu beaucoup de gens que je n'avais pas vu depuis fort longtemps et qui ont été très importants dans ma vie. Certains d'entre eux m'ont même dit lire ce blogue assidûment. J'en fut flatté!

Malgré le caractère "ultime" de la soirée, je n'ai pas senti chez les gens cet aspect de "ceci est la dernière". Comme si tout le monde savaient pertinemment bien qu'inévitablement nous nous retrouverons ailleurs.

À ce sujet, j'ai entendu entre les branches que le proprio avait vendu parce qu'il voulait passer à autre chose (on le comprend) et que le nouveau propriétaire voulait en faire un pub irlandais. Y en a-t-il pas déjà assez comme ça ? Alors donnons nous le mot et continuons d'aller dans ce bar pour qu'il conserve son caractère "gai(e)" sans que ce soit nécessairement officiel.

Alors voilà... J'ai passé une excellente soirée sur cette terrasse par une soirée chaude et confortable. Je dois admettre que je me suis laissé aller un peu sur la bière... mais bon... lol... Profitons de la jeunesse !

Ah oui, avant que j'oublie : Vendredi soir dernier au 45 Nord, Mary dans la Lune m'a posé une question embêtante : Quel acteur te représente le mieux, te ressemble le plus ? Je n'ai pas su lui répondre sur le coup, alors je lui ai dit que je ferais un post là dessus. On blogue ou on blogue pas ! J'y ai réfléchi longuement en me mettant un certain nombre de critères et j'ai trouvé ! Je ne le dirai pas immédiatement mais cela fera l'objet d'un post très prochainement !

lundi 7 mai 2007

Vacances...

Je crois que j'ai besoin de vacances. Je sais pas si c'est le soleil de la fin de semaine qui me fait ça... ou le dur retour à la routine du lundi...

Alors je crois bien qu'un petit tour à Montréal s'impose ce vendredi. Je vais profiter du "lift" que me propose mon ami Jean-Fi. En plus qu'il veut arrêter chez Ikea ! Je suis accro à Ikea ;) lol !

vendredi 4 mai 2007

Se faire sortir du placard

Situation étrange que celle que j'ai vécue hier soir...

J'avais un 5 à 7 avec la job... et disons que ça arrive peu souvent... je travaille dans un endroit relativement... comment dire... conventionnel.

Mais voilà qu'au fil d'une conversation une de mes collègue (que j'adore tout de même) dit tout haut à tout le monde que je suis gai. Et bien évidemment, tout le monde à ce moment précis avait arrêté de parler et l'écoutait attentivement.

C'est pas que ça me dérange... de toute façon la moitié des gens le savaient déjà... mais je considérais pas encore pertinent que les autres le sache. Surtout que c'est essentiellement des PhD de plus de 55 ans.

Alors voilà... je me suis senti mal à l'aise. Peur d'être jugé... Pourtant, depuis que j'ai 17 ans (j'en ai maintenant 24) que je le dis à qui veut le savoir, et même la famille élargie, et-si-ça-fait-pas-votre-affaire-c'est-pas-mon-problème.

J'ai comme eu peur qu'à partir de là on ne me jugerait plus de la même façon sur mon travail. J'ai peur de passer de : Stéphane-le-jeune-assistant à Stéphane-la tappette-c'est-pour-ça-qu'il-s'habille-bizarre-pis-qu'il-a-des-cheveux-de-même.

Je dois probablement halluciner... Pis anyway... depuis quand ça m'affecte ? Où est le Stéphane qui a toujours su passer outre le jugement des autres ?

mercredi 2 mai 2007

"Shake your Bon-Bon !"

Pendant que Montréal reçoit Ricky Martin...



Québec reçoit........ Ricci Martin !



Croqué devant le Théâtre Impérial... (Je sais que la qualité est vraiment poche... c'est ça les cellulaires... je vous promet que je vais essayer de faire mieux si je repasse devant bientôt !

Stéphane et l'UQAM à la rescousse de la Terre !

ENFIN !

Ça y est !

J'ai reçu un courriel ce matin m'apprenant que j'ai été admis à l'UQAM à la maîtrise en sciences de l'environnement ! Je suis vraiment content ! Disons que ça faisait un petit moment déjà que j'attendais une réponse. J'ai quand même posté les interminables formulaires, projet d'étude, attestations de diplôme, relevés de notes, lettres de recommandations... etc...etc... le 15 février !

Alors voilà... Après un an de réflexion sur mon avenir... mes études... ce que je désire réellement faire, je crois que j'ai fait le bon choix. J'ai vraiment hâte de commencer !

Depuis longtemps déjà, l'environnement est un sujet qui me passionne. Mais disons que je fais davantage parti des "réalistes" et non pas des "moralistes"... les poils (prononcez : pouèle) comme j'aime les appeller.

Alors mon défi sera de trouver des moyens pour que nos actions quotidiennes deviennent de plus en plus respectueuses de l'environnement tout en conservant nos acquis sociaux et économiques. (On appelle ça le développement durable!).

Ce programme est, à mon avis, bien fait car il inclut plusieurs stages et est axé sur la conciliation des différentes disciplines scientifiques : Sciences pures et sciences sociales. Alors puisque j'ai étudié en économie, mon but sera de faire changer les comportements en jouant avec des incitatifs économiques... bref : C'est quand on jour avec leur porte-feuille que les gens bougent !

Donc voilà ! Je voulais partager ma joie avec vous ! Comme vous le saviez peut-être déjà... Il me reste peu de temps à Québec... je déménage le 24 juin ! Mais de toute façon.. Montréal-Québec ça se fait bien !

vendredi 27 avril 2007

Escalier maudit

Bon, voilà, je vais être content là : Je suis sorti hier et j'ai mal à la tête ! (Si peu)

Ce fut une soirée somme toute agréable... le show était meilleur que bien d'autres que j'ai vu avant... j'étais en très bonne compagnie (Jean-Fi et Christian) ... je me suis couché relativement tard... (C'est drôle à dire mais maudit que ça fait du bien des fois de pas dormir beaucoup!)

Mais bon... Faut que je vous parle de l'escalier : Quand je sortais au très chic cabaret le Drague à toutes les semaines, 3 fois par semaines, j'aimais bien revenir chez moi à pied... Cela permet de faire le point, de décompresser, de réfléchir à ce qui s'est passé au cours de la soirée. Donc, pour aller chez moi je dois emprunter l'escalier Lépine (celui qui relie la rue DuPont au haut de la côte d'Abraham). Voyez :



Toujours est-il que cet escalier est devenu au cours du temps un symbole pour moi, il représente un lieu de recueillement prévilégié. Que ce soit en le descendant lentement ou rapidement, en prenant une pause au milieu ou non, en étant seul ou non, chaque fois que je m'en approche je sens monter en moi le désir de me requestionner sur tout et de me demander où s'en va ma vie.

Alors voilà qu'hier je n'ai pu y échapper et j'y ai fait un constat effarant : Je suis jamais content de ce que j'ai. Évidence difficile à assumer.

Je me souviens, v'là un an peut-être, je rêvais de la situation que j'ai présentement et hier, je me disais qu'au fond v'là un an c'tait le bon temps. J'ai besoin de me faire brasser la cage un peu je pense.

Au fond j'ai peur. J'ai peur que ma vie devienne morne et plate... Je suis atteint du syndrome du 9 à 5... je pense.

Est-ce sain de toujours tout remettre en question ? De tout intellectualiser ? De se confier à un escalier ?

jeudi 26 avril 2007

Too much Energy

Bon, là là ça va faire.

J'ai vraiment une envie folle de sortir. Je me peux pu. Il faut que je boive, que je danse, que je me couche tard... comme avant... v'là pas si longtemps dans le fond... à peine 6 mois.

Pis pas demain là, ni samedi, à soir ! Ça me fait chier... j'ai un genre de cocktail de prévu demain mais je vais le dire franchement : Ça me tente fichtrement pas ! Passez la soirée à te forcer à te tenir correctement quand t'as juste envie de grimper sur un stage pis te frotter sur le poteau ou sur le gars qui a à côté. Mais j'irai parce que je ne veux pas faire de la peine aux autres et j'ai déjà payé pour ! Je déteste ce genre de sentiment d'inachevé, de l'impression que la boucle n'est pas bouclée, qu'il reste quelque chose à faire, à voir.

Donc, tenez vous le pour dit : Je sors à soir. Je sais pas où, je sais pas avec qui mais je vais commencer mes téléphones dret là !

mardi 24 avril 2007

Vous rêvez pas !

Oui, oui, j'ai bien changé quelques couleurs de ce blogue... J'étais un peu tanné de celles d'avant !

Procrastination

Je suis en train de me dire que je devrais peut-être écrire plus souvent sur ce blogue.... Ah, mais je dis pas que je serai pas capable d'écrire aussi vite que Virge ou Jeune Homme... mais je vous promet de devenir plus discipliné et de ne plus me laisser aller à tant de procrastination.

C'est que j'ai recommencé à travailler à temps plein et que le maudit horaire de fonctionnaire m'énarve au plus haut point... sauf en ce qui a trait à la non-absence de fin de semaine digne de ce nom.

Donc pour l'instant je pourrais vous parlez du beau temps qu'il fait (faisait) ou encore du linge vintage directement sorti des années '70 que ma voisine de bureau se plait à arborer à tous les matins... Je crois bien qu'elle me le pardonnerait... surtout qu'elle n'est pas très sensibilisée à la chose bloguesque (Notez ici la tentative de néologisme sous une forme adjectivale.... hmmmm... je crois bien que je devrais laisser ça à fred rappaz)

jeudi 19 avril 2007

J'y serai !

C'est fou comme la vie s'arrange parfois pour vous faire virer de bord sur un dix cennes

Un jour vous vous voyez completement fini : Vous êtes seuls chez vous, c'est lundi, vous êtes dans l'ignorance sur votre avenir profesionnel, vous avez l'impression que les gens que vous aimez ne vous aime peut-être pas comme vous les aimez... En plus il tombe de la sloche et votre frigidaire est aussi vide que ce pitoyable lundi dont vous vous seriez bien passé... Vous vous contentez donc de regarder Ram Dam sans trop d'intérêt et vous vous questionnez sur l'orientation sexuelle véritable de Marie-France Bazzo.

Quelques jours plus tard vous vous voyez au sommet de la gloire : C'est jeudi, le soleil brille et les oiseaux gazouillent, on vous offre un nouveau contrat pour les 4 prochains mois en vous disant qu'on apprécie beaucoup votre travail (enfin!), des gens vous appellent pour vous inviter à des soirées mondaines, votre coloc revient après 3 mois d'absence et vous vous dites que vous vous êtes peut-être un peu ennuyé... Vous avez alors completement oublié l'état dans lequel vous étiez quelques jours plus tôt... et pensez sérieusement à partir une pétition pour interdire les lundis, la sloche et Ram Dam...

jeudi 12 avril 2007

Les Cols bleus vendent leurs ames au Diable

C'est moi ou c'est une joke ?

D'après moi la Mairesse trouvait que les Cols Bleus étaient pas assez travaillant donc elle a décidé d'engager quelqu'un de plus compétent. Regardez :





Visible en dessous de la porte Saint-Jean !
(C'est peut-être pour nous mettre en contexte le vendredi 13 ???)

"Parce qu'on écornifle dans vos plates-bande"

Après Overheard in New York et Entendu à Montréal, voici le tant attendu : Entendu à Québec !

Vous connaissez probablement les deux premiers mais voilà qu'enfin les gens de la Capitale pourront faire part au monde entier de curiosités langagières et/ou de détour sémantiques attrapés un peu partout. Enfin, tous les habitant de Vanier qui se cachent en nous peuvent ressurgir !

lundi 2 avril 2007

Penses-tu qu'on va passer à travers le temps qui fait c't'hiver ?

Ça y est : Je suis une nouvelle victime de la machine à tricoter.



Il s'agit pour moi d'une réconciliation avec le folk québécois et avec les textes musicaux qui ne se limitent pas au premier degré.

Tricot Machine est un véritable baume sur cette fin de déprime hivernale. Franchement un excellent groupe à découvrir et qui, en plus, sera en spectacle à Québec ce vendredi à la Galerie Rouje!



Savez-vous que devant les aurores 15 000 lièvres dansent dans la slush comme des fanfarons ?

vendredi 23 mars 2007

Marches nocturnes

Quelques fois, il n'y a rien de plus reposant qu'une petite marche noctune improvisée... En revenant de chez des amis, tu décides de revenir à pied... vers ton chez toi, trainant légèrement dans les rues désertées.

iPod sur les oreilles, t'as l'impression que le "shuffle" se met au même rythme que toi et te crée l'ambiance parfaite pour ce genre de situation. Tu te sens seul au monde dans la ville, comme si elle t'appartenait, comme si chaque voiture passante te dérangeait au plus haut point dans ce moment de comtemplation suprême de la nuit.

Te semble alors paraître un état de satisfaction, de bonheur entremêlé d'une incroyale impression de liberté. Tu ne peux t'empêcher de faire quelques détours pour goûter encore davantage à quelques autres rues désertes. La nuit te transporte et te guide.

Mais voilà que tu te surprend à te poser des questions, à réfléchir sur le bien fondé de ton existence et de ton action. Tu remet en question ton travail, tes relations, tes objectifs. Une seconde t'a envie de tout jeter et l'autre tu ne peux t'imaginer vivre sans ces choses qui te semblent acquises.

C'est alors à ce moment précis que ton iPod te pousse un vieux souvenir... Savez? Ces pièces qui marquent, celles qui, dès les premières notes, te rappelle des images précises de ta vie passée. Lentement, tu te sens glisser dans un état de nostalgie profonde. Et comme pour être sûr de ne pas le quitter, tu chantes.

Tu te surprend donc à envier certaines parties de ton passé... tu aimerais tant y revenir... retourner dans ces moments forts qui sont gravés dans la musique.

Mais voilà que la maison approche à grand pas... tu ne peux pas... tu ne veux pas revenir à la réalité... la maison semble si proche... il est l'heure d'aller se coucher...

jeudi 22 mars 2007

If you're going to San Francisco...

Je suis jaloux : Mon ami Jean-Philippe est parti à San Fransisco pour 1½ semaine pour aller voir des amis à lui !

Je vous invite à aller voir les photos qu'il mettra sur son blogue dans quelques jours !

mercredi 21 mars 2007

Prochaine station : Rosemont

Après des semaines de dur labeur (c'est pour ça que fait longtemps que j'ai pas écrit!), j'ai enfin trouvé un appartement !
Exercice difficile quand cela se fait à distance ! En plus !

Alors voilà : Je viendrai vous rejoindre, vous, Montréalais ! Cependant ce changement majeur dans ma vie ne se fera pas tout de suite... il faut que j'attende la fatidique date du 1er Juillet... Encore 3 longs mois d'attente !

J'hais chercher un appart : des dizaines d'appels à des dizaines de proprios tous plus désintéressés les uns que les autres à qui vous êtes et pourquoi vous êtes là... comme si vous étiez le 354 ième à qui il parle aujourd'hui... (Ce qui peut sans doute finir par être le cas).

Ensuite, la visite : Faut faire abstraction de tout ce qui se trouve dans l'appartement pour voir le potentiel de l'endroit... pas facile quand ya 3 chats, 12 piles de linge et 67 botches de cigarettes dans le cendrier.

Ou pire encore (et cela tient du fait vécu pas plus tard que ce samedi) : Faire entrer 20 locataires potentiels dans un petit 4 1/2 ben ordinaire de la rue Bélanger pour te faire remplir une enquête de crédit et te ploguer en même temps que le locataire précédent vend tous ces meuble Ikea au plus offrant.

Mais bon, voilà, c'est finalement dans Rosemont que j'élirai domicile pour (au moins) les 2 prochaines années (j'espère!).

En attendant... je rêve de Promenade Masson, de Grand-mère poule et du Marché Jean-Talon.

mercredi 14 mars 2007

Chercher un appart...

Se chercher un appart fait partie des tristes réalités que doivent subir la grosse majorité des personnes qui habitent la ville. "Petites annonces", "Visite", "4 1/2", "chauffé-éclairé" et "enquête de crédit" deviennent des mots qui font définitivement partie de votre vocabulaire courant.

Je n'aime pas téléphoner les propriétaires ; la plupart des appels se terminent en : Trop cher, C'est loué, Ya déjà 18 personnes qui ont visité... C'est démoralisant et surtout stressant. Mais le pire : C'est que t'a jamais le temps de réfléchir et de comparer. Faut toujours que tout aille vite. Tu le prend tu suite ou tu lui dit adieu et tu recommence à zéro le lendemain...

mardi 27 février 2007

"Quel con a voté libéral?" -

Mon but n'était pas de me mêler de la campagne électorale... mais il fallait que je vous montre quelque chose :

Quelqu'un a bravé la sloche de la Rivière Saint-Charles pour écrire ces mots :









(Excusez mon cellulaire pour la mauvaise qualité des photos!)
Ce message est visible à partir du pont de l'avenue DuPont-3e Avenue.

Faut reconnaitre la témérité !

Red Bull Crashed Ice

Ce Samedi 3 mars à 19h c'est le Red Bull Crashed Ice !
Débile : Des gars, chaussés de leurs patins, relèvent le défi de descendre la Côte de la Montagne sur une piste en glace. Ça descend et ça tourne !

L'an passé on a eu droit à la Côte d'Auteuil avec arrivée sur la Place D'Youville... C'était de la bombe !

À ne pas manquer !

** Voici des photos !


Retour à la vie... l'espace d'un moment

Dimanche, à Québec, il y avait de la vie. Une petite fenêtre de beau temps au milieu du cruel hiver québécois. Spontanément, les gens ont senti le besoin de sortir de leur cocon chaud, de se délivrer de l'emprise bienfaisante de leur confort.

Rue Saint-Jean et Saint-Joseph, on sentait le plaisir intense des passants à savourer la chaleur du soleil et à espérer la fin du sommeil hivernal collectif.

Main dans la main, bras dessus-dessous, les couples savourent un instant passé ensemble. Café à la main, des amis discutent, tout sourire, des espérances futures. Les badauds apprécient maintenant leurs flâneries extérieures. Tout semble prêt à un retour de la belle saison. Je suis de ceux qui se laissent rapidement envahir par la frénésie du printemps. Rapidement, je cherche à me débarasser de mon manteau d'hiver et d'autres nuisances vestimentaires.

Est-ce pour provoquer ? Est-ce pour attraper une bonne grippe ? Suis-je fou ? Souvent je me plais à dire que c'est pour lutter contre l'hiver.

jeudi 22 février 2007

Total Crap VS DJ XL5

Demain soir et samedi soir, il y aura présentation de Total Crap VS DJ XL5 à la Galerie Rouje à Québec. Vous connaissez Total Crap ? C'est un condensé des pires moments (selon les créateurs) de la télévision et du cinéma! C'est à mourrir de rire ! Il parait qu'il reste une 20aines de billets chez RockStar... Dépêchez-vous ! Pour plus d'info et même quelques vidéos : http://www.simonlacroix.com/total-crap/total-crap.htm

Premiers regards

Bonjour à tous !

Ce premier message inaugurera ce nouvel espace dans la blogosphère québécoise.

Je me présente : Stéphane.

Il y a un long moment que je pense à créer un tel espace. Cependant, j'avais jusqu'ici une opinion plutôt moche des blogues. J'avais souvent l'impression qu'il s'agissait seulement d'espaces où les gens ne faisaient qu'exposer leur existence ou encore raconter ce qui leur est arrivé en fin de semaine, un genre de journal intime. Je me trompais.

De liens en liens, j'ai pu découvrir une quantité impressionnante de blogues et de carnets des plus intéressants. J'ai surtout compris que le blogue offre des possibilités infinies. J'affectionne particulièrement les histoires... réelles de préférence, qui mettent en perspective les relations humaines de même que les relations qui existent entre l'humain et son environnement. À voir le titre de ce blogue (Regards urbains) vous vous doutez certainement que, pour moi, l'environnement que j'affectionne particulièrement est la ville.

J'aime la ville. Laquelle ? Toutes, une fois apprivoisées (i.e. habiter dedans!). Pour moi, la ville signifie le lieu des tous les possibles. Des plus grandes merveilles humaines, aux pires horreurs. Je suis un humaniste et je crois fermement que l'endroit idéal pour l'être humain de se réaliser est le contexte urbain.

Où me suis-je "réalisé" ? À Montréal, mais principalement à Québec. Je suis originaire de Chicoutimi. Est-ce que ce changement explique ma fascination pour la ville ? Probablement. Chicoutimi n'est certes pas un village, mais n'est pas une grande ville. Nous pourrions, à la rigueur, tenir le même discours pour Québec. (Je tâcherai de vous expliquer mon point de vue sur Québec dans un très prochain message). J'habite donc en basse-ville de Québec depuis maintenant 4 ans. C'est en fréquentant assidûment Montréal que mon constat sur la beauté des villes s'est fait. J'y déménagerai, d'ailleurs, au mois de juillet 2007 pour y poursuivre mes études. Donc, tout au long de ce blogue, Québec, et prochainement Montréal seront les trames de fond de mes réflexions.

J'aurai, avec la publication de messages sur ce blogue, l'occasion de justifier ce que j'avance ici. Je vous raconterai des histoires, des légendes urbaines, des anecdotes... Je vous ferai part également de réflexions sur la ville qui seront teintées de réflexions politiques, économiques, environnementales et sociologiques. Je ne prétendrai pas être à l'affut de tous les évenements culturels, des toutes dernières tendances. D'autres s'y connaissent mieux que moi. Je vous parlerai simplement, au gré du temps, de situations qui m'ont marqué et de réflexions passagères en rapport avec l'environnement urbain. Je me permettrai, quelques fois de clarifier mes pensées avec des notions théoriques (pas trop!) principalement tirées des sciences sociales (je suis un universitaire après tout!).

J'espère, chers cyber-lecteurs, que vous apprécierez ces Regards urbains!