jeudi 29 novembre 2007

Rétablissement

Premièrement, vous en faites pas… Je ne suis pas mort de tristesse enfermé dans un coin. En fait, je crois que je vis sainement les phases du deuil. Présentement je dirais que je suis rendu à la phase consciente après avoir passé par la phase tristesse et frustration (C’tait hier ça!).

Mais voilà qu’on dirait que je m’arrange pour surcharger mes journées et mes soirées pour être certain de ne pas devoir réfléchir à cela. Et ça tombe bien, car je suis réellement dans le jus à l’école et au travail! Et je suis particulièrement productif. Nombre de mots écrit aujourd’hui à la job : Je dirais au moins 5 000 à 6 000. C’est pas pire quand même !

Et il se trouve que j’ai toujours envie de sortir et de faire la fête. Je pousse mes collègues à la déchéance faut croire!

Mais ne vous en faites pas… je réussis quand même à faire mon deuil, à le vivre. Il n’y a cependant qu’un seul hic : Je dois déménager (oui, oui encore!) pour que je sois complètement rétabli. Alors je cherche et j’ai hâte !

dimanche 25 novembre 2007

Mal à l'échec

Que faire quand l’amour nous glisse entre les doigts ? Que faire quand l’autre se dit incapable de poursuivre ? De ne pas en avoir l’énergie ? Suis-je demandant ?

Malgré le fait que l’autre affirme que je sois une très bonne personne, que je sois beau, que j’aie de bonnes valeurs, que je sois une personne qui ait de l’ambition et qui pourra facilement retrouver l’amour, comment expliquer que cela n’ait su durer ?

J’ai pourtant eu plusieurs occasions de réfléchir sur l’amour et sur la relation de couple avec les échecs amoureux antérieurs. Pourquoi donc un autre se pointe-t-il ?

On dit que la communication est à la base d’une saine relation. Pourquoi n’était-il pas capable de répondre à mes questionnements répétés depuis quelques mois ? La communication ne devient-elle pas inutile si elle n’est pas réciproque ?

J’ai mal, certes. J’ai mal d’avoir perdu l’amour. J’ai mal d’avoir perdu un compagnon de vie. J’ai surtout mal d’avoir encore échoué.

Mais je n’ai pas mal de ne pas avoir essayé, de ne pas avoir communiqué, d’être resté de glace ou de ne pas avoir été honnête. J’ai tout dit, j’ai tout pleuré. Il me reste à extérioriser et à comprendre.

Saurai-je recommencer un jour ?

mardi 20 novembre 2007

Quitter la rue

Après une semaine incessante de slogans estudiantins criés en vain devant les bâtiments de McGill, quoi de mieux que de se retrouver entre amis dans le fin fond du bois ?

N’ayant plus vraiment l’occasion de me retrouver en nature étant, disons-le, un accro de la ville, je croyais avoir perdu tout savoir-faire dans des domaines comme : poêle à bois, dormir habillé, bécosse, faire à manger sans cuisine, pas se laver pendant 2 jours, dealer la paix avec les écureuils volants etc… etc…

Mais voilà que je me surprends moi-même. Je viens d’une région relativement éloignée quand même… on n’avait pas d’électricité quand j’étais jeune…. Des blagues.

C’est que cette fin de semaine je suis allé avec des gens de mon programme dans un chalet dans les Laurentides. Mais c’est pas le genre chalet-moderne-j’ai-une-TV-pis-un-micro-onde-quand-même…. C’est un vrai chalet ! Pas d’électricité, pas d’eau courante, donc pas de toilette, pas de murs en dedans. Juste une grande pièce, un poêle à bois, une table pis un micro comptoir. Point. Rien d’autre.

Étudiant en sciences de l’environnement, on se disait qu’il était plus qu’évident qu’il fallait bien quitter la ville sale et puante pour aller se ressourcer en nature. Et moi, j’ai eu la brillante idée d’embarquer dans le comité social… (c’tait pour les 5 à 7 lol!) Donc, il fallait bien que je montre l’exemple à la multitude et que j’y aille. « Je vas ben finir par retrouver un sac de couchage dans le fond d’un garde-robe quelconque » me disais-je.

J’ai eu un peu peur de m’ennuyer mais c’était VRAIMENT le fun ! C’est souvent dans ce genre de moment et en vivant 48 heures sans arrêts avec les mêmes 12 personnes que tu finis par développer des complicités ! Surtout quand « vérité-conséquence » dégénère à 4 heures du matin sur les détails de ma vie sexuelle ! Enfin, passons.

Outre l’alcool, l’alcool et encore l’alcool, nous avons pu profiter du grand air, entre deux mal de tête, et gravir une montagne qui n’en finissait plus de monter mais où la récompense au sommet en valait vraiment la peine. Et en plus, il y avait vraiment beaucoup de neige ! De la vraie neige là ! Pas de la sloche ! C’tait ma récompense !

Quelqu’un a un chalet ?

mardi 13 novembre 2007

Grève (bis)

Bon, bon ok...

Je sais, il en faut toujours pour faire de la merde. Hier la police a dû intervenir pour disperser des étudiants qui occupaient des locaux durant la nuit. C'est ici.

Mais fallait s'y attendre. Il s'en trouve toujours des crinqués. Tant que la manif nationale de jeudi ne finisse pas émeute ça va être correct.

Parlant de grève encore : Il se peut que les chauffeurs et opérateurs de la STM se prononcent sur une grève aujourd'hui même. Il serait contradictoire pour moi de mettre en doute l'utilité réelle d'une (autre) grève à la STM alors qu'hier je faisais presque l'apologie de ce moyen de pression. Alors donc je subirai sans rechigner et irai m'acheter un vélo usagé.

SOS vélo ça marche encore ?

lundi 12 novembre 2007

Étudier... pas s'endetter !

Bon, je vous ai dit que j’essaierais de vous parlez d’autres choses que de moi alors voilà :

Pourquoi sommes-nous en grève ?

Parce que c’est probablement le moyen le plus efficace pour attirer l’attention des médias, de la population et des décideurs. À condition, bien sûr, que les médias trouvent cela suffisamment « vendeur », étant ce qu’ils sont.

En 2007, le mouvement de grève étudiant est essentiellement tourné contre la hausse nationale des frais de scolarité qui atteindront pas moins de 500$ par session d’ici trois ans. L’argument selon lequel nous avons les frais les moins élevés en Amérique du nord est vrai, mais n’est pas valide pour des raisons sociologiques. Au Québec, nous avons fait des choix de société. Nous avons fait le choix dans les années 60 que la santé et l’éducation seraient des secteurs fortement subventionnés par l’état avec la contrepartie d’impôts élevés. Cela répond à un idéal d’équité et d’égalité des chances. Avec l’augmentation de ces frais, l’équité en prend pour son rhume et croyez-vous sincèrement que cela s’ensuivra une baisse des impôts ? Faut pas être naïfs quand même !

Couplé à cette première problématique, l’UQAM en a une qui lui est bien particulière. Elle s’est engagée, certes, dans des aventures immobilières risquées qui l’ont conduit vers le déficit. Mais en tant qu’organisation publique, est-ce à ses étudiants, employés et professeurs d’en subir les contrecoups ? Est-ce que la formation et la recherche doivent souffrir des ces mésaventures ? Absolument pas.

Mais je vous entends déjà me dire qu’une grève « traditionnelle » a pour but de nuire à son employeur ou aux clients pour créer une certaine pression… alors que dans une grève étudiante, les seules personnes pénalisées sont nous-même… Vous n’avez pas tout à fait tort. Il est vrai qu’à cause de cela, personne ne perd d’argent, personne ne subit d’inconvénients particuliers. Mais le concept de « grève » est fort en soit et c’est celui-ci qui est exploité.

Alors ne vous étonnez pas si vous voyez au moins une manif par jour au centre-ville pendant la semaine… c’est nous!

samedi 10 novembre 2007

Retour ?

Allez-y, traitez-moi de tous les noms… Je ne suis qu’un lâcheur.

Il est vrai, ça fait vraiment une ÉTERNITÉ que j’ai pas écrit sur ce blogue. Et je sais, mes derniers messages n’étaient pas très rapprochés dans le temps… Mea culpa.

Mais, vous me voyez venir, c’est sûr que j’ai plein de raisons pour me justifier : les études exigeantes, le travail toujours trop long mais qui me permet de survivre, les nouveaux amis, les sorties, 5 à 7, implications étudiante, comité X,Y,Z … J’arrive chez moi et je n’ai plus vraiment l’envie d’ouvrir ce pauvre ordi laissé seul, sans utilité.

Ben en fait, on dirait que j’ai plus envie d’écrire à propos de ma vie sur ce blogue. C’était pas supposé être le cas non plus au début, mais ça a fini par le devenir. J’ai pensé vous écrire à propos de la vie culturelle, étant donné que je me suis mis à courir certains shows… mais je ne pourrais prétendre en couvrir beaucoup. Je pourrais vous parler de société et de politique, mais on dirait que j’ai pas une opinion assez tranchée pour le faire. Ça serait trop « analytique » je pense.

Alors donc c’est ce que je me donne comme mission : Trouver un nouvel angle d’approche qui me redonnera envie d’entretenir ce blogue.

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Juste un petit topo sur moi :
Concernant le dernier message : j’ai définitivement plus envie de devenir un PhD… c’est vraiment pas moi. J’ai envie de plonger dans le concret et de résoudre des problématiques dans un environnement de travail qui bouge. Voilà.

À l’université, ça avance à la vitesse de l’éclair. Je vois pas les semaines passer, j’ai jamais le temps de faire tout ce que je veux faire.

On est en grève aussi. Cette semaine seulement. C’est le propre de l’UQÀM faut croire… Pis que j’en entende pas un me dire : « T’aurais du aller à l’U de M »…. Au moins nous autres on réagit !

Ah oui, et le manque de lumière m’affecte. Des solutions ?