Dimanche, à Québec, il y avait de la vie. Une petite fenêtre de beau temps au milieu du cruel hiver québécois. Spontanément, les gens ont senti le besoin de sortir de leur cocon chaud, de se délivrer de l'emprise bienfaisante de leur confort.
Rue Saint-Jean et Saint-Joseph, on sentait le plaisir intense des passants à savourer la chaleur du soleil et à espérer la fin du sommeil hivernal collectif.
Main dans la main, bras dessus-dessous, les couples savourent un instant passé ensemble. Café à la main, des amis discutent, tout sourire, des espérances futures. Les badauds apprécient maintenant leurs flâneries extérieures. Tout semble prêt à un retour de la belle saison. Je suis de ceux qui se laissent rapidement envahir par la frénésie du printemps. Rapidement, je cherche à me débarasser de mon manteau d'hiver et d'autres nuisances vestimentaires.
Est-ce pour provoquer ? Est-ce pour attraper une bonne grippe ? Suis-je fou ? Souvent je me plais à dire que c'est pour lutter contre l'hiver.
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